La transpiration est un phénomène nécessaire qui permet de réguler la température du corps. Elle vise notamment à le refroidir en cas de forte chaleur, de stress ou encore d’effort physique intense.
Chez certaines personnes, néanmoins, la production de sueur peut être excessive à cause d’un dérèglement des glandes sudoripares. Ce dérèglement est source de nombreux complexes chez les femmes qui en souffrent. Dans la société actuelle, la transpiration est en effet perçue comme quelque chose de non hygiénique.
Heureusement, il existe différents traitements contre la transpiration excessive. Au CMCE, nous proposons ainsi à nos patientes des injections de toxine botulique, qui sont très efficaces pour lutter contre la sudation excessive.
Qu’est-ce que la transpiration excessive ?
On juge excessive toute transpiration anormalement abondante, incontrôlable et incommodante. La transpiration excessive – on parle aussi d’hyperhidrose ou encore d’hypersudation – peut concerner toutes les zones de transpiration habituelles, à savoir toutes les zones où sont situées les glandes sudoripares.
Quelles sont les causes de l’hyperhidrose ?
La transpiration est produite par les glandes sudoripares sur injonction de l’hypothalamus, lequel est situé dans le cerveau. Lorsqu’il juge nécessaire de refroidir la température du corps, l’hypothalamus envoie des stimuli aux glandes sudoripares pour qu’elles se dilatent et produisent de la sueur.
Chez certaines femmes, néanmoins, les glandes sudoripares sont déréglées et produisent une quantité excessive de sueur : c’est le phénomène d’hyperhidrose. Généralement, l’hyperhidrose n’est lié à aucun problème de santé spécifique ; on parle alors d’hyperhidrose primaire. L’hyperhidrose secondaire est, quant à lui, provoquée par des pathologies, comme l’hyperthyroïdie ou le diabète, ou encore à une exposition prolongée à un solvant chimique.
Quelles sont les zones du corps concernées par la transpiration excessive ?
Le plus souvent, la transpiration excessive se manifeste au niveau des aisselles (hyperhidrose axillaire), mais elle peut également toucher les mains (hyperhidrose palmaire), les pieds (hyperhidrose plantaire) ou encore le visage, et notamment le front et le cou.
Selon les patientes, la transpiration excessive est généralisée ou localisée. Dans le premier cas, ce sont toutes les glandes sudorales qui sont déréglées ; dans le second, l’hyperhidrose est circonscrite à certaines zones du corps.
Quelles sont les femmes concernées par l’hyperhidrose ?
Il s’agit d’une affection relativement fréquente qui touche un Français sur quatre – hommes et femmes confondus.
Quel est l’impact de la transpiration excessive sur la femme ?
Sur le plan médical, il s’agit d’une anomalie physiologique relativement bénigne, même si l’hyperhidrose peut provoquer un risque accru de déshydratation ainsi que des infections et inflammations dans les zones concernées. L’humidité permanente est en effet favorable à la prolifération des bactéries, ce qui peut ensuite favoriser l’apparition de dermatoses et de mycoses.
C’est surtout sur le plan psychologique que l’hypersudation se révèle la plus gênante. Dans nos sociétés actuelles, transpirer de manière excessive peut être source de complexes importants, en particulier chez la femme. Avoir les mains moites ou des auréoles sous les aisselles peut donner l’impression erronée que la patiente est une personne timide, stressée, négligée, voire sale.
Quel traitement pour réguler une transpiration excessive ?
Tout d’abord, il faut savoir que la transpiration excessive est un motif de consultation médicale. En première intention, le médecin aura tendance à prescrire des antitranspirants et des produits antisudorifiques à base de chlorure d’aluminium afin de prévenir l’afflux de sueur à la surface de la peau.
Mais, chez certaines patientes, ces traitements locaux se montrent impuissants à enrayer une hypersudation sévère. Dans ce cas, il est conseillé de se tourner vers la médecine esthétique qui a mis au point des solutions efficaces.
Au CMCE, par exemple, nous proposons à nos patientes des injections de toxine botulique pour lutter contre l’hyperhidrose. Le BOTOX empêche en effet la stimulation des glandes sudorifiques par l’hypothalamus et, de ce fait, la production de sueur.
Le résultat est perceptible seulement deux à trois jours après la séance d’injection et il perdure pendant trois à six mois selon les patientes. Il faut ensuite faire de nouvelles injections de toxine botulique pour bloquer à nouveau la sécrétion de sueur par les glandes sudorales.